Argentina Se agremian Cooperativistas, Trabajador@s Autogestiv@s y Precarizad@s Argentine Syndicalisation de coopérativistes, de travailleurs autogérés et de précaires
Miércoles 16 de marzo de 2011, por
Frente Popular Darío Santillán
Se agremian Cooperativistas, Trabajador@s Autogestiv@s y Precarizad@s
Alrededor de 3000 trabajadores y trabajadoras de Cooperativas que trabajan para el Estado, de emprendimientos Autogestivos,y en general, Precarizados, de las provincias de Buenos Aires, Córdoba, Chaco, Formosa, Tucumán, Río Negro, Santa Fe y la Capital Federal [más del 60 % de la población activa], resolvimos agremiarnos para hacer valer nuestros derechos.
Esta decisión es fruto de un proceso de organización desde la base, con elección de delegados y plenarios de debate horizontal; de una serie de luchas, éxitos y fracasos en la búsqueda de garantizar lo que nos corresponde como trabajador@s que se sintetizó en la consigna “cooperativas sin punteros [jefes clientelistas violentos]”. De un proceso de unidad entre distintos agrupamientos previos de trabajador@s y desocupad@s. De la construcción paciente de las condiciones de independencia en cada lugar de trabajo, en cada asamblea de base.
El Estado propuso, en los últimos años, formas de relación laboral que ocuparon a decenas de miles de trabajador@s a través de Planes de Obra Pública o propuestas de contratación a través de Cooperativas. Estas iniciativas brindaron una oportunidad laboral a l@s desocupad@s, pero mantienen en la inestabilidad y precarización a l@s trabajador@s. Como respuesta a esa situación injusta e ilegal, surge la voluntad de agremiarnos como trabajador@s para luchar por nuestros derechos.
El plenario de fundación de la Asociación Gremial (realizado en la sede Capital de la Asociación de Trabajadores del Estado), en donde participaron 170 delegados de base, definió el pliego de lucha que entrará en vigencia el mismo miércoles 16:
- Basta de “tercerización” del empleo público y precarización de las condiciones de trabajo.
Ninguna remuneración por debajo de la canasta básica. Aumento de los salarios que paga el Estado para Obra Pública a través de Planes de Empleo o contratación de Cooperativas a un mínimo de 1740 pesos.
Ampliación y nacionalización de los Planes de Obra Pública y contratación de Cooperativas por parte del Estado en todo el País. Subsidios a la producción de Empresas Recuperadas y Emprendimientos Autogestivos.
Derecho a la salud. Obra Social, cobertura para el trabajador y su familia. Seguro por accidentes de trabajo.
Estabilidad laboral. Aguinaldo, vacaciones pagas. Que se cumplan para estas diversas modalidades de empleo que promueve el Estado los mismos derechos que asisten a todo trabajador.
Extensión de la Asignación Universal a los hijos de los trabajador@s precarizados, de empresas recuperadas y proyectos autogestivos.
Los acuerdos consensuados en sucesivos plenarios, fueron: la vocación de “nuclear a nivel nacional a la mayor cantidad de trabajandor@s de las Cooperativas del “Argentina Trabaja”, Cooperativas de Trabajo preexistentes y emprendimientos que autogestionen su trabajo, con un sentido amplio y unitario”; Allí se estableció también que “la organización gremial deberá ser una herramienta de lucha por las reivindicaciones propias de la clase trabajadora”, que a la vez “avance hacia la conformación de auténticas estructuras democráticas de Poder Popular que generen condiciones para un verdadero Cambio Social”. Se define, por último, el carácter “Democrático y Clasista, sin injerencia del Estado ni burocracias, desarrollando en l@s compañer@s la formación político-sindical y la conciencia y solidaridad de clase”.
Por todo esto, convocamos a un acto de presentación de la “Asociación Gremial de Trabjador@s Cooperativistas, Autogestiv@s y Precarizad@s” frente al Ministerio de Trabajo de la Nación, donde solicitaremos el inicio del trámite de inscripción formal a través de un pedido de audiencia con el Ministro Carlos Tomada.
Invitamos a ser parte a las distintas expresiones gremiales de base de l@s trabajadores, entidades que nucleen otras experiencias de trabajo cooperativo o precarizado, organizaciones sociales y todas las fuerzas populares que se sientan reflejadas en esta convocatoria.
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Frente Popular Darío Santillán
Syndicalisation de coopérativistes, de travailleurs autogérés et de précaires
Nous, 3000 travailleurs environ, femmes et hommes de coopératives travaillant pour l’État, d’entreprises autogérées, et en général, précaires, des provinces de Buenos Aires, Córdoba, Chaco, Formosa, Tucumán, Río Negro, Santa Fe et de Buenos Aires [plus de 60 % de la population active], nous avons décidé de nous syndiquer pour faire valoir nos droits.
Cette décision est le fruit d’un processus d’organisation depuis la base, avec élection de délégués et assemblées plénières de débat horizontal; d’une série de luttes, de succès et d’échec afin de chercher à garantir ce qui nous revient comme travailleurs, femmes et hommes, que nous avons synthétisé dans la consigne “coopératives sans chefs clientélistes et nervis (punteros)”. Elle vient d’un processus d’unité entre différents groupements précédents de travailleurs, femmes et hommes, et de chômeurs, femmes et hommes. Et elle est issue de la construction patiente des conditions d’indépendance sur chaque lieu de travail, dans chaque assemblée de base.
L’État a proposé, ces dernières années, des formes de rapports sociaux qui ont donné une occupation à des dizaines de milliers de travailleurs, femmes et hommes, par l’intermédiaire de Plans de travail public ou des propositions d’embauche dans des coopératives. Ces initiatives ont offert une possibilité d’emploi aux chômeurs femmes et hommes, mais elles maintiennent dans l’instabilité et la précarisation des travailleurs femmes et hommes. En réponse à cette situation injuste et illégale, la volonté de nous syndiquer comme travailleurs, femmes et hommes, est née afin de lutter pour nos droits.
L’assemblée plénière de fondation de l’Association syndicale (célébrée au siège à Buenos Aires de l’Association de travailleurs de l’État), avec la participation de 170 délégués de base, a défini les revendications de lutte qui entrent en vigueur ce jour, mercredi 16 mars [2011]:
- Ralebol de “l’externalisation” de l’emploi dans le public et de la précarisation des conditions de travail.
Aucune rémunération en dessous de panier basique [de ressources]. Augmentation des salaires payés par l’État pour les Travaux publics par le système de Plans d’emploi ou d’embauche de Coopératives pour atteindre le minimum de 1.740 pesos.
Élargissement et nationalisation des Plans de Travaux publics et d’embauche de coopératives de la part de l’État dans tout le pays. Subsides à la production pour les Entreprises récupérées et autogérées.
Droit à la santé, à la couverture social pour le travailleur et sa famille; et aux assurances en cas d’accident du travail.
Stabilité professionnelle, prime de fin d’année, congés payés. Application de ces diverses modalités liées à l’emploi, prévue par l’État, et avec les mêmes droits revenant à tout travailleur.
Extension de l’Assignation universelle aux enfants des travailleurs femmes et hommes précarisés, des entreprises récupérées et des projets autogérés.
Les accords adoptés lors de plénums successifs ont été: la volonté de “affilier au niveau national le plus grand nombre de travailleurs Femmes et hommes des coopératives du plan “Argentina Trabaja”, des coopératives de travail pré existantes et des entreprises qui autogèrent leur travail, dans un sens large et unitaire”; il a été également établi que “l’organisation syndicale devra être un outil de lutte pour les revendications propres à la classe travailleuse”, qui à son tour “avance vers la formation de structures authentiquement démocratiques de Pouvoir populaire générant les conditions pour un véritable Changement Social”. Enfin, on définit le caractère “démocratique et classiste, sans ingérence de l’État ni de bureaucraties, en développant chez les camarades, femmes et hommes, la formation politico-syndicale et la conscience et la solidarité de classe”.
Pour toutes ces raisons, nous appelons à une présentation de “l’Association syndicale de travailleurs, femmes et hommes, coopérativistes, en autogestion et précarisés” face au ministère du Travail de la Nation, où nous commencerons les formalités d’inscription officielle avec une demande d’audience au ministre Carlos Tomada.
Nous invitons à participer les différentes expressions syndicales de base des travailleurs, les entités impliquées dans d’autres expériences de travail coopératif ou précaire, les organisations sociales et toutes les forces populaires se sentant reflétées par cet appel.