Le doute et la nécessité

lundi 16 mai 2016, par Bulletin Négatif

"La seule « urgence » aujourd’hui, si l’on veut stopper la course vers l’abîme, c’est celle d’une pause. De pauses. De pauses individuelles, de pauses collectives. Nous devrons nous les ménager. À nous d’en définir les modalités, probablement plus ou moins compatibles, au début, avec les nécessités de la survie en milieu hostile, et le contenu, en rupture avec le monde existant. C’est à cette condition que nous pourrons peut-être éviter d’être engloutis par la « révolution barbare » qui est aujourd’hui celle du capital."

Telle est la fin du texte reçu.

Si je la mets en rapport avec les 2 derniers textes postés (les postiers de Rivesaltes, les enseignants qui refusent l’Inquisition et l’obscurantisme en marche [certainement avec des engrenages russes et papales], il est certain qu’il faut une pause, ne serait que vis-à-vis de 2017.

En ces jours de discussion en Espagne sur le 5ème anniversaire du mouvement des Indignés - le 15M- qui est réel dans la Péninsule, j’ai mis un texte de Carlos Taibo.

Il rejette la partie du mouvement qui élaborent "des propositions politiques qui seraient suivies par tels ou tels acteurs politiques."

Il propose de "s’acquitter de trois dettes onéreuses :

- celle que nous avons envers les femmes — victimes d’une marginalisation séculaire dans tous les domaines —,

- celle que nous avons envers une grande partie des habitants des pays du Sud — soumis depuis toujours à l’exploitation et à l’exclusion —,

- et envers les générations à venir auxquelles nous allons laisser une planète inhabitable."

Frank 16.05.16

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