1 mai [2006 2008] journée du travailleur, hier, aujourd’hui et toujours Organisation et Résistance !!
vendredi 18 avril 2008, par
Un texte ancien, mais encore actuel, - très actuel avec la présidente Cristina Fernández de Kirchner -, du Frente Popular Darío Santillán
1 mai [2006 2008] journée du travailleur, hier, aujourd’hui et toujours Organisation et Résistance !!
Trois [Cinq] ans de gouvernement K
Unité dans les rues.
Depuis presque trois ans de gestion, le gouvernement de Kirchner a continué d’appliquer un modèle économique et social qui favorise les secteurs les plus concentrés de l’économie - grands groupes économiques, entreprises privatisées, bâilleurs de fonds étrangers -, en condamnant la majorité du peuple argentin à la pauvreté et la famine.
Tandis que les grandes entreprises multinationales continuent à s’emparer impunément de nos ressources énergétiques et naturelles - eau, terre, pétrole - et tirent du pays des milliards de dollars, dans les quartiers la misère de notre peuple s’accentue. Au lieu de s’occuper des besoins les plus urgents du peuple - travail, santé, éducation -.
“ Ce gouvernement utilise les énormes recettes commerciales pour payer la dette externe illégitime ” et veiller sur les intérêts des bâilleurs de fonds étrangers ; Les bas salaires et la précarisation du travail sont une pièce maîtresse de la continuité de ce modèle, tout autant que le chômage, un drame structurel que ne pourra être résolu que par une profonde transformation de la société.
Dans ce contexte, une importante avancée a eu lieu dans notre pays dans les luttes des travailleurs ayant un emploi, durant lesquelles l’apparition et la mise en place progressive de nouvelles expériences ont été décisives, marquées par une tendance nettement classiste et antibureaucratique.
Les travailleurs des compagnies téléphoniques, du métro, des chemins de fer, les enseignants et la lutte héroïque des travailleurs de Las Heras ont démontré qu’à partir de la lutte et de l’organisation il est possible d’obtenir des victoires importantes, en dépit de la complicité de la bureaucratie syndicale avec les patrons et le gouvernement.
La famine, la pauvreté et le chômage -sujet dont les grands médias complices du gouvernement ne disent rien - constituent le problème le plus grave de la société argentine et demandent des solutions urgentes.
Cette réalité que prétendent cacher les statistiques officielles est vécue dans la chair de millions de camarades hommes et femmes qui sont toujours en chômage et n’ont pas accès aux programmes d’aide. Comme en juin 2002, le montant des plans d’emploi est de 150 pesos, un chiffre qui est une honte et qui est à plus de 150 % en dessous du seuil de la pauvreté.
C’est pourquoi les luttes continuent et s’étendent dans tout le pays en mettant en évidence le véritable caractère du gouvernement Kirchner, qui face à l’organisation et à la protestation populaire n’hésite pas à défendre les intérêts des grandes entreprises, en réprimant les travailleurs et en emprisonnant les combattants populaires.
Pour ce premier mai, face à la continuité des politiques d’exploitation et de famine de notre peuple dont bénéficie une poignée de grandes entreprises et de groupes financiers, nous réaffirmons la poursuite de la lutte et nous saluons l’unité des travailleurs employés et au chômage.
Augmentation générale des salaires
Travail pour tous
Universalisation et augmentation des plans sociaux
Liberté immédiate de tous les prisonniers politiques
Annulation des procès des combattants populaires