Le harcèlement sur le lieu de travail
lundi 24 janvier 2005, par
Le harcèlement sur le lieu de travail (MOBBING) touche désormais un million et demi de travailleurs en Espagne
La moitié des travailleurs de FOREM (Commissions ouvrières) subit le mobbing
Et l’UGT doit faire face à une sanction de 4.500 euros pour harcèlement sur le lieu de travail
Selon une étude de l’entreprise Paradigma Consultores, 46% des travailleurs de la Fondation Formation et Emploi (FOREM), appartenant aux Commissions ouvrières [semblable à la CGT -f par rapport au PCF), avec un personnel de 68 employés, esy victime de harcèlement. Dans cette étude on a utilisé le système Cisneros, un des plus rigoureux et efficaces, élaboré par l’Université d’Alcalá de Henares. D’après lui la moitié du personnel de Forem reconnaît être harcelée, démotivée et peu mise en valeur dans son travail de formation pour la centrale syndicale. Pour cette entreprises de consultants l’étude est indubitable, même si la direction du syndicat ne veut pas accepter les résultats de l’enquête qu’il a lui-même commandée.
Le mobbing est à l’heure actuelle un des phénomènes négatifs qui influe le plus sur la population active espagnole, au point que maintenant 1.500.000 travailleurs se considèrent touchés par cette situation. Cette situation vient sans aucun doute de l’absence d’emploi qualifié et de la disparition de droits dans le domaine du travail, entraînant toute une série de vexations et de menaces envers les travailleurs, qui craignent de perdre leurs emplois précaires.
Il est évident que ce processus de coupes sombres des droits et des conditions de travail des salariés est dû principalement aux politiques néo libérales (entamées par le PSOE et approfondues par la droite). Il est non moins évident que le silence et la complicité du syndicalisme officiel ont été déterminants pour ces réromes et ces pactes. On ne doit donc pas s’étonner que même dans l’UGT on applique des tecniques d’explotation capitaliste aussi méprisables que le harcèlement sur le lieu de travail . L’UGT de Castille-León risque d’être sanctionnée d’une amende de 4.500 euros, après les conclusions de l’Inspection du Travail sur le harcèlement de trois salariées dans le syndicat par des dirigeants ugétistes importants.
Antonio Pérez Collado (Gabinete de Prensa de CGT-PV, mail du 21 janvier 2004)